Dès 1845, un pont suspendu est construit à Bonneuil-Matours se substituant au bac qui assurait jusqu’alors la liaison entre les deux rives de la Vienne.
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| Carte Postale du « Pont de Bonneuil Matours »
Edition Blay |
Ce premier pont avait un tablier en bois et ne permettait le passage que sur une seule voie.
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Etat des ponts suspendus suite à la visite de l’ingénieur en chef (1846) |
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Visite du pont de Bonneuil-Matours (1846) |
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Devenu rapidement inadapté à l’intensification de la circulation, il est remplacé par un nouveau pont livré à la circulation le 27 mai 1932 après avoir supporté avec succès une surcharge de 240 tonnes.
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Arrêté réglementant la circulation sur les ponts suspendus (20 Janvier 1863) |
Les maîtres d’oeuvre sont Delanne, Montagne et Rousseau, ingénieurs des ponts ; la construction revient aux Établissements Métallurgiques Arnodin, G. Leinekugel Le Coq et fils ingénieurs constructeurs à Larche en Corrèze.
Ce pont est innovant et moderne. Dans un article paru en 1932 dans le Génie Civil il est indiqué qu’il s’agit « du premier pont suspendu construit en France avec un câble unique par ferme de suspension ; ce câble est composé de sept câbles élémentaires à couronnes concentriques hélicoïdales. Cet ouvrage est également (avec Vicq-sur-Gartempe construit en 1931) un nouvel exemple d’application d’un type de ponts suspendus, satisfaisant à une loi générale de standardisation... ».
Il dispose d’une attache haute unique de la suspente et ce système a permis par la suite la construction des ponts suspendus français à grandes portées (Tancarville, Pont d’Aquitaine...).
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Inauguration du pont Avenir de la Vienne (4 octobre 1932) |
C’est aujourd'hui le dernier pont suspendu de la Vienne après la disparition de ceux de La Roche-Posay (1832), Vicq-sur-Gartempe (remplacé en 1989 par un pont en béton) et Lésigny-sur-Creuse.
L’évolution des études menées par le service régional de l’Inventaire notamment sur le patrimoine industriel a permis d’avoir un autre regard sur le patrimoine et de protéger de nouveaux types d’édifice et en particulier les ouvrages d’art. Le Pont de Bonneuil-Matours en fait partie.
C’est par arrêté préfectoral du 24 novembre 2011 que le pont a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.