Il ne s’agit pas ici du poème des écoliers des XXe-XXIe siècles pour la fête des pères, instaurée dans les années 1950, mais bien de la fête (du saint patron) du père. Les enfants adressent collectivement à leur père ces huit octosyllabes plein de bons sentiments : célébration, prière, amour (deux fois), désir, promesse, contentement, le tout semé de fleurs (deux fois aussi). La répétition du « semer de fleurs », au dernier vers est, au choix, une erreur ou un indice pour les psychanalystes…
Ces sentiments sont la réciproque de ceux qu’expriment Victor Hugo à l’égard des enfants dans son poème Lorsque l’enfant paraît, écrit en 1830.
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Mon cher papa voici ta fête Nous venons pour la célébrer Et te prier de nous aimer. Ce desir occuppe nos têtes. Nous promettons a notre tour De te contenter a l’envie ; Et puissions-nous par notre amour Semer de fleurs (semer de fleurs) toute ta vie. |
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